Titre : | Remédiation cognitive des troubles de la cognition sociale dans la schizophrénie (2013) |
Auteurs : | PEYROUX ELODIE ; PEYROUX E ; GAUDELUS BAPTISTE ; GAUDELUS B ; FRANCK NICOLAS ; FRANCK NICOLAS |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (1 vol 78, 2013) |
Article en page(s) : | 71-95 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COGNITION SOCIALE [SANTEPSY] EMOTION [SANTEPSY] PSYCHOLOGIE COGNITIVE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] THERAPIE COGNITIVE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | THEORIE DE L ESPRIT |
Résumé : | La cognition sociale, définie comme la faculté de comprendre soi-même et autrui dans le monde social, est une composante qui, malgré son rôle central dans le fonctionnement social, professionnel et interpersonnel, est régulièrement altérée dans la schizophrénie. Ce domaine cognitif semble avoir des liens privilégiés avec les activités de la vie quotidienne, et joue le rôle de médiateur entre le fonctionnement social et les processus neurocognitifs. Deux composantes de la cognition sociale : la théorie de l'esprit et la perception des émotions ont été étudiées de longue date et de nombreux arguments soulignent les relations directes entre l'altération de ces processus et les perturbations du fonctionnement social des personnes souffrant de schizophrénie. Or, depuis une quinzaine d'années, les chercheurs se sont intéressés à ce champ de la cognition et ont développé, dans le domaine de la remédiation cognitive, différentes approches thérapeutiques afin de diminuer ces difficultés et le handicap qui les accompagne. Les premiers programmes développés reposent sur l'idée que pour améliorer les capacités de cognition sociale il est nécessaire de cibler avant tout les composantes neurocognitives. En parallèle, d'autres auteurs ont fait l'hypothèse qu'il était possible d'améliorer les performances des patients en ciblant directement les processus déficitaires et ont développé des approches qualifiées de ciblées. Enfin, depuis une période plus récente, les chercheurs tentent de développer des programmes globaux, ciblant l'ensemble des fonctions de cognition sociale altérées dans la schizophrénie afin d'améliorer le fonctionnement des patients dans la vie quotidienne. [résumé d'éditeur] |