Titre : | Electroencéphalographie dans la recherche en psychiatrie (2022) |
Auteurs : | MICOULAUD-FRANCHI JEAN-ARTHUR ; DUMAS G |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (189 vol 19-1, 2022) |
Article en page(s) : | 1-12 [37-151-C-10] |
Note générale : | 85 réf. bibliogr./Ill./Sch. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ELECTROENCEPHALOGRAMME [SANTEPSY] FONCTION COGNITIVE [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] NEUROPHYSIOLOGIE [SANTEPSY] NEUROSCIENCES [SANTEPSY] PSYCHOPHYSIOLOGIE |
Résumé : | L'électroencéphalographie (EEG), depuis son invention, est liée à la clinique et la recherche en psychiatrie. Les méthodes d'analyse de l'EEG ont participé aux découvertes des mécanismes du fonctionnement cérébral et cognitif dans les troubles psychiatriques. L'EEG s'inscrit dans la grande famille des méthodes de recherche en neurosciences. L'EEG fournit une mesure intéressante pour les recherches en neurosciences sur les bases neurophysiologiques des troubles psychiatriques du fait de sa précision dans le temps. C'est une méthode qui gagne en précision spatiale avec l'EEG haute densité et les techniques de reconstruction de source. Trois applications méthodologiques peuvent être décrites. La première concerne les premiers travaux psychophysiologiques en EEG centrés sur la lecture visuelle de l'EEG. La seconde application concerne les travaux électrophysiologiques centrés sur les statistiques menées sur des paramètres quantifiés isolés d'activité EEG au cours de tâches cognitives. Enfin, la troisième application concerne les travaux récents en neurosciences, explorant l'intérêt de l'EEG au regard de la modélisation du fonctionnement cérébral et cognitif. En recherche psychiatrique, l'EEG est un outil à la fois ancré dans une histoire de la psychophysiologie psychiatrique et ouvert vers l'avenir des neurosciences computationnelles. L'EEG permet de questionner la pertinence cognitive (ou psychologique) des variables neurophysiologiques mesurées, de rechercher des mécanismes explicatifs aux corrélations électrophysiologiques retrouvées, d'étudier et modéliser le cerveau et la cognition comme un système dynamique, enfin de renforcer le besoin de grands consortiums collaboratifs en psychiatrie avec des bases de données ouvertes et couvrant tous les âges. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1472997 |