Résumé :
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Nous voici à peine remis de deux années de pandémie très éprouvantes, inédites, au point que même après des vacances très attendues, nous restions toujours comme sonnés, ayant sur notre avenir immédiat une anticipation très incertaine. Ces particularités ont affecté notre perception de l'espace-temps, de notre avenir, de notre présent, bouleversé nos vies, nos habitudes, nos projets, nos liens sociaux, amoureux, et familiaux, nos manières de travailler, et nous ont engagés à réfléchir sur ce qui s'était trouvé mobilisé par cette pandémie. Grâce à nos relations anciennes ou nouvelles avec des collègues travaillant à l'étranger, nous avons pu leur demander leur propre témoignage. Il fallut faire le constat que la vie pouvait dépendre aussi de la qualité de la gouvernance politique, de sa prévoyance, de son intelligence, de sa clairvoyance ou de ses dénis. La pandémie nous a mis face aux impasses de l'économie mondialisée, de son accélération incessante vers toujours plus de croissance et de profit, de son cannibalisme sans limites, de son cynisme souvent, dévoilant des inégalités criantes et des destructions souvent irréparables de notre écosystème. La science est apparue traversée par des contradictions et pour ce qu'elle peut être aussi : une interprétation du monde. [Premières lignes de l'article]
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