Titre : | Usage de Jeux de hasard et d'argent et d'Internet dans une population de patients en demande de soins en addictologie–Étude multicentrique (2021) |
Auteurs : | LEVER D ; DANY A ; TIRMONT M ; BEAUGRARD E ; LEVENEZ I ; LECHIFFLART P ; DESCARPENTRIES G ; LE GOFF D ; GUILOU LANDREAT M |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 47, 2021) |
Article en page(s) : | [s.p.] |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION [SANTEPSY] ADDICTION COMPORTEMENTALE [SANTEPSY] ADDICTOLOGIE [SANTEPSY] ARGENT [SANTEPSY] CYBERDEPENDANCE [SANTEPSY] DEPISTAGE [SANTEPSY] INTERNET [SANTEPSY] JEU DE HASARD [SANTEPSY] JEU VIDEO [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE |
Résumé : | "Introduction-objectifs : le regroupement transversal des addictions sous l'intitulé ' Substance related and addictive disorders ' dans le DSM-5 a conduit à une politique commune en matière d'addictions et à la promotion de services d'addictologie prenant en charge tous les types d'addictions, incluant les addictions comportementales. L'objectif principal de cette étude était de décrire la prévalence du jeu problématique dans une population de patients en demande de soins en addictologie. Les objectifs secondaires étaient : de décrire l'usage d'Internet et la prévalence du trouble du jeu vidéo, de l'addiction sexuelle et des achats compulsifs en ligne ; de décrire une population de patients consultant en addictologie ; d'explorer les facteurs associés au jeu problématique.Méthodes : Un auto-questionnaire a été construit, évaluant les éléments socio-démographiques, le parcours addictologique, le jeu problématique et l'usage d'internet avec un focus sur le trouble du jeu vidéo, l'addiction sexuelle et les achats compulsifs. Il a été proposé aux consultants de cinq centres d'addictologie en Bretagne. Résultats : 252 patients en demande de soin pour une problématique addictive ont été inclus. Le jeu problématique était présent chez 9,9 % des patients. Les joueurs problématiques étaient plus susceptibles d'avoir été questionnés sur leurs habitudes de jeu par l'équipe d'addictologie que les autres patients. Le taux de repérage des habitudes de jeu, en addictologie ou en dehors, était globalement faible. L'usage d'Internet était de 83 %. Les prévalences des autres addictions comportementales en ligne étaient faibles. Discussion et conclusion : La prévalence du jeu problématique était près de quatre fois plus élevée chez les consultants en addictologie, comparativement à la population générale. Le repérage des habitudes de jeu de hasard et d'argent concernait une faible proportion des patients inclus : il existe une marge importante d'amélioration du repérage du jeu problématique, en addictologie et en dehors. Il est important de questionner les habitudes de jeu pour tout motif de consultation addictologique et de répéter ce repérage dans le temps. Internet étant largement utilisé par les consultants en addictologie, il peut représenter un élément clef de la prise en charge, tant dans le repérage des addictions comportementales que dans le suivi. [résumé d'auteur]" |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1489252 |